En route pour le grand sud : Partir pour un long voyage en camping-car
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  • Photo du rédacteurAlain Reynaud

En route pour le grand sud : Partir pour un long voyage en camping-car ce n'est pas toujours sim


Ce n'est pas faute d'essayer, mais les départ chez nous c'est souvent compliqué, il faut préparer le véhicule, tout mettre dedans sans en oublier, vérifier et revérifier qu'il ne manque rien, et puis il faut boucler tout le travail en retard dû à la météo capricieuse du printemps qui nous a bien retardé, sans parler du décès de mon frère et autres contrariétés qui font que oui nous sommes en retard de 15 jours sur notre départ prévu.


Et comme un malheur n'arrive jamais seul, il nous reste un point important à régler, j'ai décidé de ne pas emmener de drone avec moi, ou en tout cas de ne pas prendre le risque de se le faire confisquer à la frontière Marocaine puisque la législation est très claire, il est interdit de faire rentrer un drone sur le territoire Marocain. Toutefois, nous avons prévu de passer un moment en Espagne et nous aimerions bien avoir des images aériennes de notre voyage. J'ai donc pris la décision d'acheter un drone plus petit, plus discret et moins bruyant que mon imposant Phantom 4 Pro. C'est une grande idée que j'ai eu de ne pas m'en occuper avant, bref le jour du départ arrive et notre problème de drone n'est toujours pas solutionné. Qu'à cela ne tienne je vois qu'il y a un magasin Boulanger du coté de Perpignan qui devrait avoir ce que je cherche. Nous nous arrêtons donc au magasin de Rivesaltes qui n'a pas grand chose en stock si ce n'est le nouveau Anafi de chez Parrot, il est petit, léger et c'est le moins bruyant de tous les drones du marché, voilà qui me semble bien approprié. Je me décide sur cet achat et tant pis pour la Mavic Air que je convoitais, je volerai Français... Du moins le pensais-je ! Ni une ni deux, nous reprenons notre route vers l'Espagne non sans avoir d'abord mis en charge le drone que nous voulons essayer dès que possible.

Arrivé à la Jonquera, nous nous arrêtons faire les courses d'usage et profitons d'un parking désert pour faire un premier vol d'essai de ce fameux drone qui sur le papier nourrit bien des espoirs. Batterie chargée je fais les vérifications habituelles et décolle l'engin. Effectivement celui-ci n'est pas très bruyant et semble se prendre en main facilement. Quelque tests avant arrière, monter et descendre pour voir si'l réagit rapidement, et c'est parti pour un grand vol circulaire au dessus du parking pour voir si ça vol bien. Tout semble bien se passer quand à 1 mn 50 et à 35m de haut, les moteurs s'éteignent et voilà mon drone tout neuf qui tombe comme une feuille morte... Le bruit lorsqu'il touche le sol ne laisse aucun espoir sur ce que je vais retrouver.

Je ne me trompe pas de beaucoup, l'engin est en effet totalement explosé et je viens de dépenser 700€ sur notre budget voyage, voilà qui a de quoi faire grincer des dents.

Ni une ni deux, nous faisons demi-tour et revenons en France chez l'enseigne qui ferait mieux de vendre des baguette de pain où les choses vont assez mal se passer. Je suis assez perplexe sur le retour de ce drone dans la mesure où personne n'y connais rien, mais je me dis que nous allons nous en sortir avec un peu de bon sens et de bonne volonté... J'oublie juste que dans ce genre d'institution nous avons à faire à ceux qui ont été recalés à la poste ou dans la police... - Bonjour monsieur, je vous ramène un drone qui visiblement à un problème vu qu'il s'est éteint après 1mn50 de vol ! - Ha ben faut me le laisser et puis on vous rappellera dans 3 semaines pour vous dire ce qu'on fait ! - Mon brave monsieur j'ai acheté ce drone afin de pouvoir partir en reportage avec et je ne peux pas attendre 3 semaines vu que nous sommes sur la route du départ vers le Maroc... S'ensuit un dialogue de sourd avec un mastodonte tatoué de la tête aux pieds et qui visiblement à d'autres chats à fouetter que de traiter un problème pour lequel il n'est pas compétent... Je fini par laisser le drone en lui demandant juste de faire son travail et de s'occuper du retour chez le fabricant vu que l'interface entre le fabricant et le client, c'est lui... Il acquiesce et je quitte le magasin sans drone et un peu la rage au ventre mais je me dis que de toute façon il n'y a pas grand chose d'autre à faire. Nous décidons de voir si il y a moyen de trouver un Mavic Pro sur le secteur et nous en trouvons un à la Fnac. Le vendeur est tout aussi incompétent, mais ça au moins, on sait que ça vol.

Nouveau trou dans notre budget mais nous repartons avec enfin la conviction que le voyage va pouvoir commencer.

Nous reprenons la route vers le sud et traçons le plus loin possible en direction du désert de Tabernas où nous voulons faire quelques images, sur le trajet je reçois un email de mon Boulanger préféré me disant que mon "produit" était à nouveau disponible et que je pouvais le retirer au magasin... Je me réjouis de cette nouvelle je me dis que je vais pouvoir le revendre à mon retour pour éponger un peu le déficit. Le problème c'est que je ne sais pas lire entre les lignes, et à notre retour 2 mois plus tard, lorsque nous repassons par le Rivesaltes et nous arrêtons au magasin qui ferait mieux de vendre du pain, le type du SAV me ressort mon drone toujours en miette en me disant qu'il faut que je prenne contact avec Parrot (le fabricant) qui me dira si oui ou non il faut que je le ramène chez la Boulange pour qu'ils l'envoient en réparation... Non il ne s'agit pas d'une blague, ils ont eu le drone pendant 2 mois avec eux et n'ont strictement rien fait alors que je leur avais bien expliqué que je partais à l'étranger et que je ne serais que très difficilement joignable. Comment vous expliquer la tension qui tout à coup s'est installé dans la pièce ? Je lui demande si il se fout de moi, il me répond qu'il n'y est pour rien et que c'est son collègue qui a marqué ça donc il a dû faire le nécessaire...

Un nouveau dialogue de sourd s'installe et comme le dit le proverbe "on ne fait pas d'un âne un cheval de course", je décide de clore la discussion et de repartir avec le drone en lui disant bien que depuis plusieurs jours je reçois de la part de Boulanger des mails pour connaitre mon degré de satisfaction et qu'ils allaient être servis. Une fois de retour à la maison, je contact Parrot où une jeune femme prend tous les renseignements par téléphone et fini par me dire gentiment qu'elle ne s'occupe pas du tout de ça mais qu'elle avait constitué mon dossier qui porte le N°...... et qu'il me fallait maintenant rappeler à tel N° pour avoir le SAV...

Je me dis que là aussi on marche un peu sur la tête, mais je m’exécute. Un charmant jeune homme me répond qu'il a bien le dossier et que j'allais recevoir sous 48h un email de prise en charge de ma demande. Passé les 48h rien à l'horizon et ce n'est que 7 jours plus tard que je me décide à les rappeler pour demander où en est ma demande. L'opérateur me dit que son collègue à visiblement oublié de m'envoyer le mail et qu'il s'en chargeait lui-même, non sans m'avoir fait répéter toute l'histoire que j'avais déjà raconté à son prédécesseur, ainsi qu'à la première jeune femme que j'avais eu en ligne...

48h plus tard je reçois un email de la part de chez Parrot me disant que dans la mesure où je n'avais pas envoyé les pièces demandées mon dossier allait être clôturé, il y a vraiment de quoi devenir fou...

Je décroche mon téléphone pour savoir qui se fout de qui, j'ai une nouvelle personne au téléphone qui m'explique que son collègue s'est trompé dans l'écriture de mon mail et que c'est pour ça que je n'ai pas reçu de mail, ok par contre vous êtes capable de m'envoyer un mail pour me dire que mon dossier va être clôturé et celui-là il arrive dans ma boite aux lettres comme par hasard et là il n'y a pas de problème sur l'écriture de mon mail... Mais dîtes-moi ? tout fonctionne comme ça dans votre boite ? parce que je comprend mieux pourquoi vos drones ne volent pas plus de 2mn, moi, si je gère ma boite comme vous, elle coule en 48h ! Depuis j'ai envoyé tout ce qu'ils m'ont demandé par téléphone et raconté de nouveau par écrit toute cette histoire de fou et je suis dans l'attente.

Je me réjouissais de travailler avec un produit Français plutôt qu'un produit Chinois mais visiblement je ne recommencerai pas demain.

En attendant, dans notre prochain Blog nous parlerons de la suite de notre voyage vers le Maroc...

Hasta Luego !

Destination Camping-car

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