Après notre passage en Slovénie, notre route continue directions la Croatie.
440 km nous séparent de Zadar et c’est en fin de journée que nous avons passés la frontière mais la descente finale vers la côte nous réserve une surprise assez inattendue. Un vent d’une force incroyable nous balançait de grands coups de pieds, comme si nous n’étions que des jouets, c’était assez effrayant d’autant que nous y sommes plutôt habitués avec notre vieille capucine. Il a fallu énormément de vigilance pour ne pas finir dans le décor. Arrivés vers minuit, nous avons finis la nuit sur le parking d’un ancien camping désaffecté où se rejoignent tous les camping-caristes égarés... Sachant que le camping sauvage est interdit et sévèrement réprimandé en Croatie. Pour rejoindre la ville de Ploce 255 km plus au sud nous avons choisis de longer le bord de mer afin de profiter du paysage, au lieu de prendre l’autoroute. Un parcours qui dura 6 h, autant dire que ce n’est pas une performance, mais nos yeux se sont régalés des superbes paysages de cette côte inhabituelle pour nous. Ploce est une ancienne ville industrielle faite d’horribles immeubles (le mot est faible) empilés les uns contre les autres... Très surprenant pour un endroit qui pourrait attirer des milliers de touristes. On ne s’y attarde donc pas et on prend le bateau direction Trpanj puisque nous sommes attendus à Orebic de l’autre côté de la presqu’île. Orebic fait partie de ces endroits que l’on a pas envie de quitter quand on découvre la qualité de vie Croate. Nous passons quelques jours à découvrir les plaisirs de la Croatie que nous entrecoupons d’un reportage chez Korta Katarina et de visites de quelques vignobles avant de nous réfugier à Viganj où nous avons enfin pu prendre quelques jours pour faire du sport et se détendre un peu. Une fois de plus le temps nous presse et nous nous rendons compte que nous sommes déjà attendus en Italie pour un reportage à la cave de Tollo. Nous quittons cette fabuleuse presqu’île non sans avoir d’abord fait un détours obligatoire par le village de Loviste, un endroit qui donne envie de tout quitter pour venir vivre ici au paradis... On reprend le bateau et retour à Split par la côte (quand on aime on ne compte pas) pour aller prendre un bateau qui doit nous ramener en Italie. C’est la solution que nous avons choisi afin de limiter le kilométrage mais nous l’avons vite regretté. L’attente à Split est juste interminable, nous devions partir à 20h, nous n’embarquerons finalement qu’à 2h du matin sur un bateau pourri par la rouille avec un personnel des plus désagréable. Nous n’aurons notre cabine qu’à 3h du matin... On ne nous y reprendra plus !